Référendum du 29 mai 2005 : à Givors, le “non“ a rassemblé PCF et Front National comme aux cantonales.
Déjà aux cantonales de l’année dernière, un tiers des voix du Front National s’étaient portées sur le candidat communiste Martial Passi dès le premier tour.
Cette alliance des deux fascismes, le rouge et le noir, a trouvé sa voie naturelle dans le “non“ adressé par le peuple français aux autres pays, aux autres nationalités.
La logique politique du communisme givordin poursuit sa voie quand Martial Passi invite à une “grande“réunion des votants du “non“ le 18 juin : tout un symbole ; cette date est bien le symbole d’une Europe éclatée par la guerre due au nationalisme allemand.
Qu’aurait dit Jean Jaurès face à une telle xénophobie ?
Alain Pelosato, le 1er juin 2005

Les extraits suivants sont tirés du journal Le Monde daté du 1er juin 2005

"Depuis dimanche soir, une partie de la gauche s'approprie de manière quasi exclusive le non.
Elle feint d'oublier que, sans l'apport des électeurs de l'extrême droite, de la droite souverainiste, de la droite traditionnelle et de ceux n'affichant aucune appartenance politique, le succès n'aurait sans doute pas pris une telle ampleur.

Marc Lazar, professeur à l'institut d'études politques (IEP) de Paris.

"En faisant de l'étranger qui nous " envahit" une menace, en stigmatisant l'étranger qui nous ravit nos emplois grâce à une politique libérale,
la gauche du non, qu'elle le veuille ou non, a acclimaté la xénophobie qui n'attendait que cela pour se donner un peu de respectabilité à gauche."

Yves Mény

"Merci à mes ex-amis de gauche d'avoir enfin donné droit de cité aux idées protectionnistes, poujadistes, nationalistes et xénophobes.
Vous avez raison.
Foin, désormais, de tout complexe : sus au méchant plombier polonais, tous derrière le gentil viticulteur français.
Ce fut merveille d'entendre à si peu de chose près les mêmes arguments dans les bouches de José Bové et de Philippe de Villiers,
dans celles de Jean-Luc Mélenchon et de Christine Boutin.
Christian Billmann

Après les attentats de Londres (7 juillet 2005) :
Le double "non" français et néerlandais à la Constitution a aussi torpillé les importants progrès
que ce texte prévoyait en matière de coopération judiciaire et policière, notamment grâce à l'abandon de la règle paralysante de l'unanimité.

Le P"C"F après la victoire du NON ne sait pas quoi en faire