Givors est une ville pauvre !

C’est pourquoi sa valeur locative moyenne est basse…

 

Pour essayer de détourner l’attention sur l’énorme poids des impôts locaux nos deux maires successifs (relayés par leurs cireurs de chaussures de la majorité municipale, dont hélas je fis partie longtemps mais j’en suis éloigné dieu merci !), nos deux maires successifs disais-je, disent que les impôts sont plus faible à Givors car la base, la valeur locative moyenne est basse. Et pour « prouver » cette assertion, Passi a publié dans le journal municipal (la voix de son maître) la liste des communes avec la valeur locative…

Qu’en est-il exactement ?

 

La valeur locative moyenne est basse parce que Givors est pauvre !

 

Effectivement, ce ne sont pas les élus locaux qui décident de la valeur locative des habitations mais une règle nationale.

En gros on peut dire que plus un logement est riche en équipement et en qualité de matériaux plus la valeur locative est élevée. Et à l’inverse plus il est pauvre plus elle est basse.

La moyenne des valeurs locatives sur la commune n’est donc significative que de la richesse des habitations ou de leur pauvreté. Un château de 20 pièces avec 10 salles de bain, sols en marbre aura une valeur locative aussi élevée à Givors qu’ailleurs….

Les impôts payés seront alors proportionnels aux taux décidés par le conseil municipal et à Givors les taux sont très élevés.

 

Petit  historique du logement à Givors

 

Quand Vallin fut élu maire grâce à la « trahison » du socialiste Broues,  la première chose qu’il fit ce fur de construire des logements en grande quantité. Mais ce fut déjà des logements de mauvaise qualité, à bas prix et très petits. Cette politique s’est poursuivie pendant des décennies. Ce qui fait que Givors doit être la commune où le nombre de F4 de 50 mètres carrés est la plus élevée en France. C’est en quelque sorte une manière de cultiver la misère avec la méthode des anciens pays communistes.

 

Solidarité ?

 

Alors les élus « communistes » ont été éduqués dans cette culture stalinienne en invoquant la solidarité entre les plus riches et les plus pauvres.

Résultats ? Les plus pauvres sont très mal logés, ils ont, certes, une faible valeur locative, mais un taux très élevé et à logement égal ils paient deux à quatre fois plus de taxe d’habitation que dans d’autres communes.

Quant aux plus « riches », ceux qui ont construit une petite villa grâce au fruit de leur travail, ils ont la même valeur locative qu’ailleurs mais un taux beaucoup plus élevé d’autant plus qu’ils paient en plus de la taxe d’habitation, le foncier bâti…. Ces gens sont écrasés d’impôts locaux et beaucoup quittent la commune qui du coup petit à petit s’appauvrit encore plus. On peut parler d’un paupérisation continue de Givors depuis l’avènement de Vallin…

Le plus grave c’est qu’on a démoli les meilleurs appartement locatifs sociaux au lieu de démolir les pires. Ainsi aux Vernes on a démoli une partie de l’avenue Lénine et l’allée Jacques Duclos alors que les petits logements avec cuisine de 3 mètres carrés et salle de bain de 2 mètres carrés sont toujours debout !

 

Alain Pelosato

Maire-adjoint honoraire de Givors

Givors le 8 octobre 2005