Affaires immobilières

Orangerie et Orée du Rhône

 

Passi est revenu à un précédent Conseil municipal (celui du 11 février 2010) sur les affaires immobilières de l’Orangerie et de l’Orée du Rhône avançant imprudemment que la Chambre régionale des comptes (saisie par un plaignant) aurait déclaré qu’il n’y avait rien à reprocher sur ces dossiers.

Or le défi givordin a publié l’intégralité du rapport de la chambre régionale des comptes et il n’y a pas un mot dans ce rapport sur ces opérations immobilières.

Rappelons que sur ces deux opérations privées, la commune a engagé des dépenses afin de baisser le coût des appartements.

Dans l’une d’entre elles (L’Orée du Rhône) Passi, le maire, et Reale, un adjoint, ont acquis un appartement.

Quatre membres de l’association des contribuables avaient saisi la justice en été 2006.

La justice a suivi son cours par une enquête de la police judiciaire diligentée par le Procureur de Lyon.

Le commandant de police qui avait conduit l’enquête (au cours de laquelle Passi avait été mis en garde à vue) avait tiré des conclusions qui ne disaient pas que tout était bien.

Le fait que deux élus aient acheté un appartement dans un immeuble privé qui a bénéficié de l’aide de la commune est choquant.

Le Procureur Richaud (muté depuis dans le midi de la France) a classé l’affaire en février 2008. Le dossier lui avait été remis en été 2006… A l’époque d’ailleurs, les quatre contribuables avaient saisi le service central de lutte contre la corruption qui avait également transmis le dossier au procureur.

Il est parfaitement surprenant, et profondément injuste, que ce procureur ait attendu quelques jours avant les élections municipales, pour écrire un courrier à Passi lui disant qu’il avait classé l’affaire, alors que l’enquête durait depuis deux ans.

En tous les cas, ce courrier d’un magistrat en pleine campagne électorale ne respecte pas les principes républicains qui exigent que toute information provenant des services de l’Etat ne doivent pas être transmis à un candidat pendant une campagne électorale.

D’autre part, les plaignants n’ont jamais été informés officiellement par ce magistrat du classement de l’affaire.

Ces faits sont également choquants !

En aucun cas, ce magistrat n’a écrit que Passi avait bien fait d’acheter un appartement à l’Orée du Rhône. 

Dès 2008, l’association des contribuables a tracé l’historique de toute l’affaire.

Ce texte est toujours disponible sur son site.

Vous pourrez lire tout cela ici :

http://givors.ovh.org/reponsepassimmo.htm

 

Je peux vous dire qu’en tant que président de cette association, je tiens, avec mes amis du bureau, à ce que toute cette affaire qui intéresse les deniers publics, soit totalement transparente.

A chaque allégation mensongère de Passi, nous répliquerons.

 

Givors, le 27 avril 2010