Affaires immobilières l’Orée du Rhône et l’Orangerie

Ce qu’avait déclaré Passi au conseil municipal du 22 janvier 2007

 

 

 

L’autre jour je classais mes papiers et je suis tombé sur deux articles du Progrès concernant les affaires immobilières de l’Orée du Rhône et de l’Orangerie.

Je rappelle les faits : Passi, maire de Givors et Reale son adjoint ont acheté un appartement à l’Orée du Rhône, immeuble construit sur des terrains vendus au promoteur par la commune et la Codegi (Société d’économie mixte de la ville, qui s’appelle aujourd’hui Givors développement).

La commune a réalisé aux frais des contribuables les démolitions des bâtiments vétustes existant sur ces terrains, la Codegi avait vendu le sien à bas prix, alors qu’elle l’avait déjà acheté à la commune auparavant à bas prix. D’autre part, la commune avait vendu un terrain à l’un des deux promoteurs à un prix bien inférieur à l’estimation de France domaine.

Tout cela nous avait paru choquant.

Bref, l’ensemble de ces aides communales se sont montées à plus de 160 000 euros. Sans compter d’autres irrégularités. Le dossier complet est en notre possession, avec toutes les pièces afférents et le rapport du commandant de police qui avait réalisé l’enquête.

Avec mes trois amis de l’association de défense des contribuables, nous avions déposé le dossier chez le procureur de Lyon qui avait diligenté cette enquête.

Nous avions écrit au maire pour le mettre en demeure de convoquer le conseil municipal afin que ce dernier se constitue partie civile car nous estimions que la ville avaient été lésée.

Passi a donc été contraint de convoquer le conseil. Il en a fait une espèce de tribunal de Moscou qui a mis au pilori les quatre contribuables qui ne faisaient que leur devoir de citoyen…

Ce qui est intéressant c’est de rappeler ce qu’avait déclaré Passi lors de ce conseil du lundi 22 janvier 2007.

Je reprends l’article du Progrès qui relate cette réunion, article signé « M.T »

Passi « dénonçant une action ʺabjecte et insupportableʺ ».

Comment ça ? Saisir la justice est une action « abjecte » ? Qu’en ont pensé le procureur et le commandant de police chargé de l’enquête ?

Puis il déclara : « Lorsque l’on souhaite ester en justice, il faut être irréprochable. Or les documents que vous avez transmis au tribunal administratif sont des faux. »

Quel gros mensonge (un de plus !) M. Passi ! Voilà une grave diffamation dont tous les membres du conseil sont témoins et qui est relatée par la presse. Car enfin, M. Passi, le tribunal administratif qui a statué aussi sur cette affaire n’a jamais détecté quelque faux que ce soit !

Enfin, le comble, Passi a proféré des menaces, comme il sait si bien le faire : « Le maire annonçait l’intention de porter plainte en diffamation contre les quatre contribuables (…) » Ecrit le Progrès.

La plainte n’a jamais été déposée, et pour cause ! Il n’y avait aucunement diffamation.

Pourquoi Passi n’a-t-il pas porté plainte pour dénonciation calomnieuse ?

Parce qu’il n’y avait pas dénonciation calomnieuse !

Ce qui est assez savoureux, c’est que Passi savait ce soir-là qu’il était convoqué à la police judiciaire, le lendemain.

Ce jour-là il avait été placé en garde à vue.

Nous-mêmes, les quatre contribuables, nous avions été auparavant entendus pendant sept heures par le commandant de police à titre de plaignants…

 

Givors, le 6 janvier 2011.

 

Pour une bonne connaissance du dossier et son issue :

Lire l’article « La réalité et les faits » sur le site des contribuables :

http://givors.ovh.org/reponsepassimmo.htm

Lire l’extrait de mon rapport d’activité 2010 de président de l’association des contribuables.

http://givors.ovh.org/extraitAG2010.htm