DEMOLITION DU VIEUX GIVORS

Cliché pris le 26 octobre 2002 à 15 heures 30
Toute la nuit précédente, les habituels jeunes maghrébins de la place (qui se nomment eux-mêmes avec fierté « les rats de la place ») se sont amusés à lancer des pavés contre les vitrines du rez-de-chaussée. Il était difficile de résister à la tentation, c’est sûr, mais les gens du quartier ont eu du mal à s’endormir… Avec le passé de ce quartier il était difficile de savoir si ces jeunes cassaient des vitres d’un bâtiment voué à la démolition ou d’un autre…

C'est le bâtiment après quinze jours de « travaux » : deux ouvriers habillés de blanc 
démontent les toitures en fausses tuiles qui recouvrent 
des fibrociments ondulés à base d’amiante. 
On peut noter au passage la mauvaise qualité de cette construction. 
Et aussi le manque de moyens mis en œuvre pour que la démolition se fasse le plus vite possible.
Les travailleurs ont commencé à vider tout l’intérieur en jetant portes, mobiliers 
et autres objets lourds dans la benne visible sur la photo 
sans aucune protection pour le public : pas de barrière ! 
Cette dernière a été posée une semaine après. 
Les murets des abords ont été démolis au marteau piqueur

Et voici l'immeuble le dimanche 3 novembre 2002, soit après trois semaines de travaux. 
Il a peu changé!
Le samedi matin : coupure d'eau intempestive et coupure de ligne téléphonique.

Et encore quelques jours après : presque démoli!
mardi 12 novembre 2002 !

Il ne reste plus que des gravats le 17 novembre, dimanche ensoleillé.

Le 23 novembre, sombre samedi, je profite d'un rayon de soleil 
pour faire une photo.
Démolition des fondations de la moitié du bâtiment.

Le dimanche 1er décembre, tout a été détruit! Il ne reste plus que ce trou béant.
Quand la construction de la nouvelle route?


Quelques phases à quelques heures d'intervalle entre le 8 et le 9 novembre :

 

A bientôt pour de nouveaux clichés et de nouveaux commentaires…

(Désolé pour la mauvaise qualité de l’image, mais mon appareil photo numérique est vraiment bon marché.

On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a !)