Place de Bans : les « bobards » de Passi

 

Au conseil municipal du 27 mars 2013, Michelle Palandre avait posé une question orale par écrit. « Orale par écrit », c’est rigolo ! C’est la « procédure » imposée par le maire dans son règlement intérieur illégal…

Cette question « orale par écrit » porte sur le désastre de la place de Bans. Elle est disponible sur le site du Défi givordin :

http://www.defigivordin.info/LettreMichellePalandre201303.pdf

Le maire a donc été contraint de répondre à cette lettre.

 

Et sa réponse est pleine d’ambiguïtés et de mensonges par omission…

Voyons de quoi il s’agit.

 

1)  Le 14 décembre 2010, un sapiteur (un expert judiciaire) technique avait préconisé, par mesure de sécurité, la démolition du bâtiment devant les terribles malfaçons qu’il présente. Cette préconisation a été contestée par les experts des assurances et l’expert judiciaire avait sollicité un autre sapiteur, qui, lui, avait préconisé la consolidation des bâtiments par des étais et la mise en place d’une « zone de sécurité ». Passi n’a jamais parlé de ces étais, il a simplement déclaré que le sapiteur ayant préconisé la démolition avait été « déjugé ». Or le juge n’a pas encore statué sur ce dossier et le rapport du sapiteur qui a préconisé la démolition est toujours présent dans le rapport de synthèse de l’expert judiciaire. Ce sapiteur n’a donc pas été « déjugé » ! Ses préconisations sont toujours à la disposition du juge.

 

2)  Passi justifie le fait qu’il n’ait jamais répondu aux questions de Michelle Palandre posées dès janvier 2009 par le fait que l’expert judiciaire aurait demandé par écrit de ne pas communiquer sur ce dossier. Or, l’expert ne l’avait sans doute pas encore fait en janvier 2009… Et s’il l’a fait ce fut à la demande de Passi qui voulait interdire à la SCI les Lônes de communiquer ! D’ailleurs, comme l’a fait remarquer Michelle Palandre dans sa question : en janvier 2009, M. Passi a refusé de lui répondre et a demandé à  M. Lambert, directeur général de Givors développement, de répondre publiquement à sa place. Il l’aurait fait alors que l’expert judiciaire l’aurait interdit ?

 

3)  Passi déclare : « Le rapport d’expertise stipule clairement que cet ouvrage ne pose pas de problème de sécurité. » Mais c’est archi faux ! Le rapport de l’expert judiciaire stipule au contraire qu’il pose de nombreux problèmes de sécurité qui ont nécessité de prendre la décision de poser des étais sur le bâtiment. Passi ne parle jamais de l’existence de ces puissants étais de soutènement du bâtiment qui sont visibles par tous !!!! Il va jusqu’à mentir en disant : « Il n’y a jamais eu de risques dès l’ouverture du LIDL » ! Une fois ces étais posés, le bâtiment pose encore problème car l’expert judiciaire préconise une consolidation du bâtiment par une nouvelle construction. C’est dire si ce bâtiment est bancal. Mais ce sera au juge de prendre la décision finale…

 

4)  Passi : « Le SDIS a émis un avis favorable à l’ouverture. » Mais le SDIS n’a aucune compétence pour évaluer la solidité d’un bâtiment, il ne s’occupe que de la sécurité incendie !!!

 

5)  Il affirme qu’il n’a jamais porté plainte contre X pour les « travaux facturés, payés, mais non réalisés » car il ne pouvait pas le faire avant réception du rapport final de l’expert. Or ce rapport final est en sa possession depuis novembre 2012. Qu’a-t-il fait depuis ? Pire même, le rapport du sapiteur économique qui fait état de ces « travaux facturés, payés, mais non réalisés» a été établi en été 2011 ! 

 

6)  Il affirme : « Le certificat de conformité n’existe plus… » Cela sous-entend qu’il aurait existé. Or c’est faux. C’est d’ailleurs la conclusion du tribunal administratif : ce certificat de conformité n’a jamais existé…

 

7)  Il affirme que les travaux de consolidation peuvent être faits sans accord de la SCI Les Lônes. Cela me paraît très douteux car il y a un bail à construction entre la SCI et Givors développement, ce dernier construisant le bâtiment pour le compte de la SCI…

 

L’association de défense des contribuables que je préside a en sa possession le rapport de l’expert judiciaire. C’est un rapport très volumineux que nous ne pouvons pas publier en l’état.

 

Givors, le 10 avril 2013