Passi n’est pas un candidat républicain.
Il publie des appels à voter avec un nom d’une personne sans son consentement ! Il répond sans vergogne que cette personne le lui a dit, mais il est incapable de présenter un appel à voter signé ! Que penser d’un maire qui imprime le nom d’une personne appelant à voter pour lui sans aucun écrit de cette personne ? Et il y a, sur cet « appel à voter » d’autres personnes qui ne votent pas sur le canton mais bénéficient à Givors d’une aide substantielle de la mairie.
Il a indiqué dans son « appel à voter » que 1478 personnes ont appelé à voter pour lui et il a fait 1550 voix à Givors seulement ! Etonnant non ? Son électorat se limite-t-il aux personnes appelant à voter pour lui ?
Pour le 2e tour, dans un tract distribué par ci par là, il cite les noms des dirigeants nationaux des partis de gauche qui appellent à voter contre le Front National mais aucun des autres candidats du canton n’est cité ! Ils n’ont pas l’air de se précipiter pour voter pour le candidat non républicain Martial Passi.
De même, Passi écrit que « plusieurs responsables nationaux de droite » appellent à voter contre le Front National mais sans citer leur nom ! Il en est de même de soi-disant gaullistes givordins dont on ne connaît pas le nom. Passi a inventé l’appel à voter anonyme !
La très faible participation électorale et le score important du Front National sont également significatifs.
Quand on est maire d’une commune où deux électeurs sur trois ne sont pas venus voter il y a un gros problème. Que je sache, c’est bien Passi qui a le pouvoir à Givors et personne d’autre. C’est trop facile de rejeter la responsabilité sur les autres !
Quand on est sortant, maire de la commune, c’est assez minable de faire 45 % du tiers des inscrits ! Il accuse un recul significatif du nombre de voix obtenues même si il progresse légèrement en pourcentage.
Autre leçon à tirer du scrutin.
Une fois de plus le PS a mangé son chapeau.
A force de courbettes envers Passi il a fini par se faire dévorer.
D’autant plus que ses divisions internes, qu’il n’a pas su gérer, ont favorisé le vote écologiste qui n’aboutit à rien sauf à laisser Passi faire ce qu’il entend, c’est-à-dire rien pour Givors, avec l’assentiment servile d’un Frety qui s’est présenté aux municipales en ne cessant de dire qu’il soutenait Passi…
Drôle d’ambiance.
Givors le 23 mars 2011.