Merdary

danger aggravé pour le centre-ville

La nuit de samedi 3 juillet au dimanche 4, les habitants du centre-ville ont regardé la route avec anxiété car il a beaucoup plu. Heureusement la pluie n’a pas eu l’intensité du jour de la grave inondation du 13 juin dernier. Le Merdary ne s’est pas mis en colère.

Mais le danger persiste.

D’abord l’accès au Merdary a été interdit par arrêté du maire pour une mauvaise raison ; il voudrait faire croire que le mur de soutènement risque de s’écrouler.

Comme vous pouvez le constater sur les photos ci-dessous :

1)      La grille qui barre l’entrée du Merdary sous terre était dimanche matin au tiers bouchée par de la végétation. Elle n’a pas été nettoyée. Il n’y a donc aucun service qui fait une veille contrairement à ce qu’a affirmé L. Goubelly dans la presse. L’accès étant barré, les habitants du quartier ne peuvent pas faire eux-mêmes une veille !

2)      Le soi disant bassin de rétention (qualifié ainsi par M. Passi) est plein d’eau et au tiers seulement déblayé. Comme il n’est pas un bassin de rétention, mais un réservoir d’eau réalisé par l’ancienne usine, il ne peut pas jouer son rôle car quand il est plein il ne peut être vidé (la preuve sur la photo ci-dessous) et à ce jour il n’est même pas encore déblayé

3)      Des rochers ont été déposés en aval de ce bassin. Quand on connaît la force de la vague du 13 juin qui a emporté des voitures, on ne peut que craindre qu’elle emporte également des rochers beaucoup plus légers pour en faire de véritables projectiles !

Voyez par vous-même les photographies (faites défiler vers le bas) :

 

 

Voici l’entrée sous terre du Merdary le dimanche 4 juillet 2010 vers midi. Il est au tiers bouché et commence d’ailleurs à retenir l’eau. On s’aperçoit qu’il n’était pas très malin de réaliser une grille qui arrête la moindre brindille !

Voici deux vues du « bassin de rétention » : il est au trois quarts comblé par les gravats et le reste est plein d’eau. On aperçoit au fond les rochers qui seront emportés tels des boulets de canon par la vague du Merdary si elle se reproduit comme le 13 juin dernier.

Givors, le 4 juillet 2010  (Clichés Alain Pelosato)