Mercier/Passi : une vieille histoire !

(CODEGI – OPAC- Conseil général)

 

 

Le 30 juin 2005, l’assemblée générale de la CODEGI décidait de vendre son patrimoine de logements sociaux.

Il faut dire que la société était exsangue sous la présidence de M. Passi.

Ces logements furent vendus à l’OPAC sans aucune transparence.

Il faut rappeler que Michel Mercier était déjà à ce moment-là président de l’OPAC.

Et aussi, président du conseil général…

Car la Caisse des dépôts et consignations exigeait qu’une collectivité territoriale garantît les prêts que la CODEGI transférait à l’OPAC.

Et devinez qui s’est précipité pour le faire ? Michel Mercier bien sûr, en tant que président du conseil général a demandé à celui-ci dans une délibération du 1er décembre 2005 de garantir les emprunts transférés de la CODEGI à l’OPAC pour un montant de 18 962 073,29 euros. Autrement dit, Mercier président du conseil général garantit les prêts de Mercier président de l’OPAC…

Cette vente a coûté la rondelette somme de 31 500 000 euros à l’OPAC, tout compris, emprunts et financement direct.

La CODEGI a encaissé la rondelette somme de 10 985 264,03 euros cash et s’est débarrassé de 20 514 736,36 euros d’emprunts.

Puis CODEGI est devenue Givors développement qui, grâce à ce pactole réalisé aux dépens des locataires de l’OPAC, a pu tranquillement accumuler les déficits…

Il faut dire que cette « transaction » a entraîné une hausse substantielle des loyers de tous les locataires de l’OPAC.

Merci Mrs Mercier et Passi !

 

Givors, le 15 février 2011