Impôts : encore un mensonge de Passi

 

Une fois de plus, avec nos (lourds) impôts, Passi a fait distribuer son organe de propagande intitulé « Vivre à Givors » accompagné d’une feuille tout aussi propagandiste intitulée « Votre conseil municipal ».

 

Que lit-on dans cette feuille de chou ?

Je cite :

« un contexte national qui pénalise lourdement les finances locales… »

De quoi parle-t-il ?

Les impôts locaux sont très lourds à Givors : plus de 31% pour le taux du foncier bâti, le taux le plus gros de toutes les communes du département ! Les autres communes aussi sont soumises au « contexte national » pourtant leurs impôts sont moins lourds ! Le taux de la taxe d’habitation est lourd aussi avec plus de 20 %

A propos du vote des taux des trois taxes locales, on lit :

« Le conseil municipal adopte le maintien des taux communaux pour l’année 2010 (taxe d’habitation, taxe sur le foncier bâti, taxe foncière sur le non bâti) afin de ne pas augmenter la part communale des impôts locaux. »

Oh le gros mensonge que voilà !

La « part communale des impôts locaux » est calculée en multipliant le taux par la base (valeur locative). Or la base a été réévaluée de 1,2 % donc « la part communale des impôts locaux » va bien augmenter de 1,2 % si les taux sont « maintenus » comme il dit ! Pour ne pas augmenter les impôts Passi aurait dû baisser les taux. C'est pas difficile à faire !

Donc Passi a bien menti sur son bulletin de propagande.

D’ailleurs vous le vérifierez vous-même sur votre feuille d’impôts locaux à l’automne.

Vous noterez qu’il se garde bien de donner le chiffre des taux tellement ils sont élevés…

 

Je note également la présentation de l’opération FISAC : «  ce dispositif a été créé pour répondre aux difficultés de l’offre commerciale et artisanale de proximité dans des zones urbaines fragilisées par les évolutions économiques et sociales »…

De quelles évolutions peut-on parler pour Givors ?

Depuis qu’un maire communiste a été élu (1953) ces évolutions se sont caractérisées par une désindustrialisation complète depuis les hauts fourneaux Prénat jusqu’à la verrerie qui a fermé il y a quelques années.

Givors a subi de plein fouet une politique municipale de paupérisation basée sur le clientélisme politique que j’ai toujours combattue lorsque j’étais adjoint et que je continue à combattre en ayant rejoint celles et ceux qui ont  de vrais objectifs de redressement pour cette commune sinistrée.

Les résultats de la politique de la ville menée par un maire communiste à Givors sont consternants. En presque trente ans, on est passé d’un seul quartier sinistré (Les Vernes) à deux (Les Vernes et le centre Ville) et maintenant à trois (les Vernes, le centre Ville et les Tours du Bassin). La pauvreté avec son cortège de misères s’est étendue. Rien n’a été amélioré depuis des dizaines d’années : ni le pouvoir d’achat, ni l’emploi, ni le social, ni le logement, ni l’urbanisme, etc. La gestion de la ville est une vraie gabegie. La ville est devenue de plus en plus pauvre. La pauvreté nourrit le communisme givordin.

Non le FISAC ne réussira pas tant que cette politique d’exclusion des couches moyennes de la ville se poursuivra sous la direction de la municipalité de gauche.

La mixité sociale est une nécessité !

Comment peut-on parler de solidarité si les habitants de Givors sont tous pauvres ? Comment une très petite minorité de couches moyennes pourra-t-elle continuer à supporter de très lourds impôts ?

Il est impossible de faire du social sans création de richesses, sans entreprises, sans emplois.

Depuis des dizaines d’années, Givors est la commune dont la population est la plus pauvre du département ! Comment faire marcher le commerce avec des habitants qui n’ont pas de pouvoir d’achat ?

 

Alain Pelosato

Givors, le 3 mars 2010