Givors bat tous les records de misère !

 

Le Grand Lyon a publié des documents statistiques sur l’évolution sociale des populations des villes qui le composent.

C’est édifiant pour Givors. Voici ce que disent ces statistiques :

-     C’est la ville où les revenus sont les plus bas et n’ont cessé de baisser jusqu’en 2006, ensuite ils ont fini par se stabiliser en étant au plus bas. C’est normal, quand on est au fond du gouffre on ne pas descendre plus bas !

-     C’est la ville où le parc HLM est le plus important

-     C’est la ville où l’illettrisme à 18 ans est en plus grand nombre

-     C’est la ville où le nombre de caries dentaires non traitées est le plus élevé.

-     C’est la ville où le taux du foncier bâti est le plus élevé.

-     C’est une des villes qui ont un taux de taxe d’habitation la plus élevée.

-     C’est la ville où l’abstention électorale est la plus élevée, signe d’une profonde désespérance de la population.

 

Notre ville bat tous les records de désespérance.

Misérable bilan de la gestion communiste depuis 58 ans.

Voilà le résultat d’une politique communiste menée de main de fer par Vallin de 1953 à 1993. Vallin commandait tout, il ne partageait absolument pas le pouvoir. Il présidait tous les organismes intercommunaux, toutes les associations paramunicipales, ses adjoints apprenaient ses décisions lors des conférences de presse qu’il faisait. Le verrouillage communiste était parfait.

Passi a ensuite pris le relais et a poursuivi sur la même base avec la complicité d’une équipe toujours au service de cette idéologie qui a plongé notre ville dans la plus noire misère et qui consiste désormais à l’y maintenir. Sa tâche est plus facile : la majorité de la population de Givors est tétanisée par la situation parfois dramatique   dans laquelle elle vit et ne s’occupe plus des affaires de la commune, d’où cette abstention record aux élections locales.

J’avais espéré que Passi, en prenant la succession de Vallin, prenne une autre voie. Mais non, il l’a même accentuée. Rien d’autre ne l’intéresse que son avenir personnel.

Ces gens qui dirigent la mairie n’ont que le mot « solidarité » à la bouche mais en réalité ils font tout le contraire, ils font tout pour que la misère persiste.

Ils ont ajouté « solidarité » au fronton de la mairie. C’est que du bluff.

Ce n’est pas pareil ailleurs. Givors est une espèce d’îlot de misère dans l’agglomération lyonnaise avec les autres mairies communistes telles que Vaulx en Velin, Vénissieux et Pierre Bénite.

Ne laissez plus les communistes décider à votre place, aux élections locales, exprimez votre opposition.

Il faut instaurer une véritable solidarité à Givors, une mixité sociale.

Pour cela il faut alléger les impôts locaux qui écrasent les couches moyennes qui ont toujours fui Givors.

D’autant plus que ces impôts ne servent qu’à produire des excédents tant la politique de Passi est laxiste. 8 millions d’excédents pour l’année 2010 !

Comment est-ce possible d’accepter un tel excédent équivalent au montant total des impôts locaux d’une année dans une commune qui bat les records de misère ?

Que ceux qui ne paient pas d’impôts locaux parce qu’ils ont un faible revenu ne croient pas que c’est le résultat d’une décision locale. Non ! C’est une loi qui est valable partout dans toute la France.

Si Givors a un faible niveau de taxe d’habitation par habitant c’est parce qu’il y a beaucoup de givordins qui ne paient pas la taxe d’habitation parce qu’ils sont exonérés à cause de leurs faibles revenus et, d’autre part, à cause du nombre important de logements sociaux, la valeur locative moyenne est très basse. La moyenne est donc mécaniquement faible. Ceux qui paient la taxe d’habitation, paient très cher !

Le maire vous ment quand il vous dit à longueur de pages du Vivre à Givors que le gouvernement est responsable de la misère. C’est faux. Givors a toujours connu cette misère, même sous les gouvernements de gauche, et cette misère s’est d’ailleurs encore plus approfondie entre 1990 et 2005, période qui a connu un gouvernement de gauche « plurielle » avec des ministres communistes. Et dans les autres villes ce n’est pas pareil.

Passi n’échappera pas à sa responsabilité dans ce maintien de la misère à Givors. C’est lui l’unique responsable et personne d’autre…

Les changements devront s’imposer localement !

 

Givors, le 12 octobre 2011