Givors

Etat des lieux de la commune par Alain Pelosato

Voici quelques notes que j’avais rédigées pour la campagne des municipales de 2008. Elles n’ont rien perdu de leur actualité.

 

1)      Petit historique

En 1953, sur 27 conseillers municipaux, les électeurs avaient élu 13 conseillers communistes et apparentés et 14 élus de droite et socialistes. Malgré l’accord politique entre la droite et la SFIO, Henri Broues a voté pour Camille Vallin comme maire. Ce fut une agréable surprise pour les uns et une catastrophe pour les autres. En ce qui concerne la commune ce fut le début d’une très longue période de paupérisation continue.

Il faut savoir que le PCF fut dominant de manière arrogante pendant de longues années : en 1971 la liste « Vallin » se présenta seule. En 1977, seule une liste « écologiste » composée de très jeunes gens se présenta contre Vallin, dont certains membres furent présents en 1989 sur la liste Vallin et en 1995 sur la liste Passi. Enfin, en 1983, le député Hamel, réunit une liste très combative contre Vallin (avec Bahu en second) et réalisa un très bon score (47 %) alors que la droite était absente des combats électoraux depuis près de trente ans !

Dès 1979, la fédération du PCF a posé le problème de la « succession » de Camille Vallin, qui, lui, ne le voyait pas de cet œil, se sentant rester maire jusqu’à la tombe. Ce fut donc Alain Pelosato qui fut officiellement désigné comme successeur. Ce dernier n’avait en aucune façon jamais fait part d’une quelconque velléité de devenir maire, au contraire. Malgré quelques dérapages (Vallin avait convaincu Tissot, alors maire de Grigny de ne pas accepter la candidature de Pelosato aux cantonales, malgré le vote des militants du PCF…) Vallin fut réélu dès le premier tour, 6 ans plus tard, il fut battu par Bahu en 1984, la surveillance des bureaux de vote par la droite ayant été plus efficace…. Après la manifestation par Pelosato de profonds désaccords politiques et municipaux, il fut rapidement question (dès 1984)  de chercher un autre successeur. Ce fut Martial Passi qu’on alla chercher dans sa section de Pierre Bénite alors qu’il était déjà permanent de la CGT depuis longtemps. Dès 1989, la succession fut préparée avec plusieurs « prétendants » sur la liste, mais il était évident que le PCF avait choisi Martial Passi. Le passage de témoin eut lieu en 1993. Non sans mal, car Vallin s’arc-boutait au pouvoir, bien qu’âgé de 75 ans, maire depuis 40 ans… En 1995, pour la première fois que Passi se présentait en tant que tête de liste aux municipales, il frisa la défaite, ne réalisant que 46 % au deuxième tour dans une triangulaire avec le Front National et la liste de Bahu. Jean Claude Bahu démissionna du conseil municipal, ce qui assura à Martial Passi une situation confortable, les élus de l’opposition restés au Conseil jouant le rôle de supplétifs et d’ailleurs deux d’entre eux se présentent actuellement avec Martial Passi. Une deuxième chance vint au secours de Passi en 2001 de par le fait que seul Denis Ribeyre se présenta contre lui, la droite n’ayant pas réussi à « monter » une autre liste…

Quant à Pelosato, il fut confiné en 26e position sur la liste Passi et démissionna du Conseil en septembre 2002, quelques semaines après la démission d’une adjointe apparentée communiste (Marie Claude Molina, dont le mari, Jean Paul Molina, fut, avant 1983, une des prétendants à la succession de Vallin…)

2)      Le rapport de forces électoral

Le fait que tous les moyens de propagande municipaux ont été mis au service de l’idéologie « communiste » pendant plus de 50 ans n’a fait bien sûr que renforcer cette idéologie dans la commune.  Mais il faut noter que dès que la droite (ou tout autre opposition) se mobilise fermement contre cette idéologie, cette dernière recule de manière conséquente. Aujourd’hui, je rappelle que le PCF n’a réalisé que 5 % aux élections présidentielles. La droite a réuni 3200 voix au deuxième tour sur le nom de Sarkozy. Or JAMAIS les listes de gauche n’ont réalisé autant de voix. La victoire est donc tout à fait possible, à nous de mobiliser l’électorat de droite comme a su le faire dans le passé Emmanuel Hamel par exemple, à une époque où le PCF faisait plus de 20 % au niveau national et près de 50 % à Givors ! Aujourd’hui il en fait dix fois moins.

3)      La gestion municipale

Le conseil municipal

Le conseil municipal comporte 33 membres. Les élections se font au système « proportionnel/majoritaire » : la liste arrivée en tête au deuxième tour (ou majoritaire ou premier ou au deuxième) emporte la moitié de sièges (17), le reste des sièges (16) étant répartis à la proportionnelle entre toutes les listes. Avec 50 % et une voix, considérant la présence de deux listes, la liste gagnante emporte 17 + 8 sièges soit 25 sièges et la liste d’opposition 8 sièges.

La Maire et les adjoints

Nous avons droit à 9 adjoints. On les appelle « maires-adjoints ». Ils remplacent le maire en son absence dans la suite de l’ordre du tableau : du premier au neuvième…

Avec le maire, ils forment l’exécutif de l’assemblée communale.

Le maire peut attribuer des délégations à des conseillers municipaux, qui deviennent ainsi « conseillers délégués » et peuvent être donc associés à l’exécutif. Ne pas faire l’erreur du conseil municipal actuel dans lequel le maire a donné des délégations à tous les conseillères et conseillers de la majorité ce qui crée une confusion entre le conseil municipal et l’exécutif…

Les  maires-adjoints sont élus, comme le maire par le conseil municipal. Ils ne peuvent donc jamais être destitués en cours de mandat. La seule manière de restructurer l’exécutif en cours de mandat est la démission d’une partie ou de l’ensemble des adjoints.

Par contre, le Maire peut répartir (ou non…) ses compétences entre les adjoints sous forme de délégations.

Voici ce que je proposerais comme répartition (ce ne sont que des propositions…)

Finances (sachant que c’est le maire qui responsable du budget et du compte administratif)

Urbanisme (Travaux, voirie,)

Économie, emploi

Environnement, (cadre de vie, développement durable, écologie urbaine, risque majeur, transports)

Social (Jeunesse, Personnes âgées, Santé,

Scolaire, petite enfance

Culture

Population (logement, Sécurité, police, Sécurité incendie, sécurité sanitaire, peuplement de la commune, état civil, etc.)

Démocratie locale (Sports, Associations, Fêtes et cérémonies, Échanges internationaux)

… (à compléter)

Une partie de ces compétences sont désormais du domaine du Grand Lyon, mais il est important que la municipalité désigne des responsables pour suivre l’activité du Grand Lyon.

Les compétences du Grand Lyon :

Economie, environnement (eau, assainissement, déchets), urbanisme (la mairie reste responsable de l’urbanisme appliqué : délivrance des permis de construire et autres documents d’urbanisme), voirie, aménagement du territoire, transports urbains, (à compléter)

Les services municipaux

On ne peut pas entrer dans le détail ici.

Les services municipaux sont organisés en grandes directions : services techniques, sport et vie associative, scolaire - petite enfance, jeunesse, population, etc. A revoir après consultation de tout le personnel en cas de victoire. Ayant été à la mairie de Givors de 1973 à 2001, d’abord comme salarié (cabinet du maire) et ensuite comme adjoint (y compris adjoint au personnel)… je peux revenir sur les actions de restructuration que j’ai effectuées dans ce secteur… parfois contre l’avis du maire et du PCF…

Il faut savoir également qu’il y a un fort mécontentement du personnel contre Passi et son équipe.

L’intercommunalité

Depuis l’adhésion de Givors au Grand Lyon, plusieurs syndicats intercommunaux ont été dissous, car leurs compétences ont été reprises par le Grand Lyon. D’abord la CCRS (communauté de communes Rhône Sud) a été dissoute. Ensuite, c’est le cas (de mémoire) des syndicats concernant la gestion de l’eau : GGL (Givors-Grigny-Loire, adduction d’eau, j’en fus le président de 1993 à 2001), le syndicat de production d’eau potable Rhône Sud dont je fus vice président et qui fournissait de l’eau à GGL existe toujours, le Grand Lyon y ayant adhéré.

En ce qui concerne la station d’épuration gérée par le SYSEG elle est devenue copropriété de ce syndicat intercommunal et du Grand Lyon, et gérée par une conférence patrimoniale qui réunit les deux organismes.

Dans le domaine des déchets , la CCRS assurait la collecte et le syndicat SITOM Rhône –Isère le traitement (les déchets étaient incinérés à la Courly) et la gestion des déchetteries. Ce syndicat existe toujours mais Givors et Grigny n’en font plus partie, la gestion des déchets étant de la compétence Grand Lyon. Les déchetteries de Givors et Grigny appartiennent désormais au grand Lyon.

Dans le domaine des transports urbains, le SITUAG en était le gestionnaire et le réseau avait été confiée à une société privée « Gibus ». C’est moi qui avait mis en place ce transport urbain : il fallait absolument réunir 30 000 habitants pour pouvoir prélever la taxe sur les transports (payée par les entreprises). Heureusement que Ternay avait rejoint Givors et Grigny pour créer les transports urbains. Le SITUAG n’existe plus le SYTRAL l’ayant remplacé.

Il reste donc à la commune l’adhésion au SITIV (syndicat intercommunal pour le traitement de l’information des villes – syndicat informatique ; avec les communes de Vaulx – Grigny – Pierre Bénite et Rive de Gier, la droite est restée au syndicat après la prise de la mairie) , le SIGLE (syndicat intercommunal Givors Grigny Loire Echalas pour le collège de Bans), le SIVAL (syndicat des vacances et des loisirs : gestion des étangs d’Arandon dans l’Isère ; il comprend les communes de Vénissieux, Pierre Bénite, Bron, Vaul en Velin (je n’en suis pas sûr) et Givors… un des trois étangs est classé espace naturel protégé et géré par la FRAPNA en accord avec le SIVAL.)

Je pourrais également traiter d’un historique d’autres syndicats dont la commune avait été adhérente comme le syndicat du Pays du Gier mais nous y reviendrons peut-être.

Passi a été élu vice-président du Grand Lyon. Il faut savoir que cela n’est pas dû à ses compétences ni à une obligation. Il se trouve que lors de l’élection de l’exécutif du Grand Lyon (élection du président et des vice présidents) un accord politique avait vu la répartition des sièges de vice présidents entre tous les partis représentés au conseil de communauté (qu’ils soient de droite ou de gauche). Il y en avait  trois de prévus pour le PCF ; ainsi les maires de Vaulx en Velin, Vénissieux et Pierre Bénite sont devenus vice présidents (Il y a pléthore de vice présidents au grand Lyon). Mais André Gerin, maire de Vénissieux a démissionné car il refusait l’alliance droite-gauche au Grand Lyon… Il y avait donc un poste de vice président communiste de libre ! Il fut attribué à Passi au grand dam de Balme qui de rage a démissionné du groupe communiste du Grand Lyon. Etant toujours destinataire des courriers de l’ADECR (association départementale des élus communistes et républicains) bien que leur ayant demandé de me rayer de leurs fichiers, j’ai été destinataire de la copie du courrier adressé à Balme par le président du groupe communiste au Grand Lyon… Tout cela est très lamentable !

Les finances communales.

Il est intéressant de se rappeler les deux périodes de gestion financière de la commune. Il y a eu la période Vallin et la période Passi (évidemment !).

Les deux périodes sont marquées par la même idéologie de « lutte des classes » : « il faut faire payer les riches »…  Or il n’y a pas de riches à Givors, en dehors des entreprises (je reviens ci-dessous sur la taxe professionnelle)  et encore il n’y en a presque plus. On a donc écrasé et on écrase encore d’impôts locaux les petites couches moyennes, celles qui ont économisé toute leur vie pour se construire une petite maison et qui paient des fortunes en taxe d’habitation et foncier bâti.

La période Vallin : partant de ce principe Vallin a écrasé les entreprises sous une taxe professionnelle battant tous les records au niveau national. Il faut savoir qu’en 1982, juste avant l’écrêtement des taux de TP réalisé par la loi, la TP à Givors avait un taux de 33 % !!!!!

L’écrêtement  s’est fait sur la base de deux fois la moyenne nationale qui était alors de 12,5%, Givors s’est donc trouvée avec un taux de 25 %, ce qui fut un souffle d’air pour les entreprises par rapport aux 33 %. Mais vous noterez que ce taux est quand même resté le double de celui de la moyenne nationale. Le différentiel avec les 33% a été compensé par une dotation de l’état (le fonds de compensation de la taxe professionnelle) que la commune touche toujours bien que fort dévalorisée).

Un autre aspect de la loi a été de lier les taux de la TP et celui de la taxe d’habitation. L’excuse fut bonne de dire que l’on ne pouvait pas baisser le taux de la TH sans baisser le taux de la TP, donc on ne baissait rien…

Il faut savoir également que les dotations de l’Etat (notamment le dotation globale de fonctionnement : DGF)  est basée sur l’effort fiscal et sur le potentiel fiscal : plus une commune est pauvre (bas potentiel fiscal) et plus elle fait payer d’impôts, plus elle touche de DGF…

Si Givors a un faible potentiel fiscal c’est dû essentiellement à la pauvreté de ses bases locatives (celles qu’on multiplie par les taux pour avoir le montant de l’impôt : elles sont calculées selon des critères nationaux (surface du bâti, commodités, fenêtres etc.) modulés par des critères locaux de classement dans différentes catégories par la commission communale des impôts). Cette faiblesse des bases locatives est le résultat d’une politique volontariste de Vallin : la construction de milliers de logements sociaux au rabais, à tel point, que par exemple, dès son élection en 1953, il ne s’est pas du tout préoccupé d’urbanisme mais de construire d’immenses cités avec de très petits logements comme la cité Croizat, Yves Farges… Ce qui fait que les locataires de ces logements on une TH assez basse vu la petitesse de leur valeur locative, bien que le taux de la TH soit très élevé. De plus, étant pauvres ils sont souvent exonérés. Ainsi, les gens qui ont un logement « normal » genre petite villa, ont eux une valeur locative élevée et le même taux très élevé que les autres. Ainsi seulement 20 % de la population paie les impôts locaux de Givors…

Même avec une telle politique financière (car il s’agit bien de politique financière liée à une politique de logement et d’aménagements type pays de l’Est… je pourrais y revenir à l’occasion) Givors a connu des difficultés financières.

Ainsi la politique de Vallin a toujours été une politique de surendettement de la commune ; c’était le volontarisme stalinien : rien n’est impossible !

Avec un personnel pléthorique (j’avais pourtant fait bien des efforts pour le réduire, ou tout au moins ne pas l’augmenter) la section de fonctionnement du  budget dégageait rarement d’autofinancement… En effet, c’est l’excédent de la section de fonctionnement (le bénéfice en quelque sorte…) qui doit financer la section d’investissement. La politique des communistes était de voter des budgets en déséquilibre afin d’obliger le Préfet à imposer un équilibre et de pouvoir dire ensuite : c’est le préfet qui augmente les impôts !!! Bien que cette méthode soit tombée en désuétude, il me semble que Balme l’a encore utilisée il y a quelques années…

Enfin, il y a eu d’autres méthodes employées pour alimenter la section d’investissement sans autofinancement, une méthode que je qualifierais de « cavalerie », consistant à vendre les « bijoux de famille », et, ceci en le vendant quasiment à soi-même ! Ainsi, la commune a vendu pour de grosses sommes ses logements (Croizat, Jean Cagne etc.) à la CODEGI, la société d’économie mixte de la ville alimentant ainsi (mais pour l’année de la vente seulement) la section d’investissement. Je rappelle que la CODEGI a récemment suivi cette voie en vendant son patrimoine de logements sociaux à l’OPAC dans des conditions pas très claires. Je ne comprends pas que l’OPAC, présidée par Mercier, ait suivi dans cette affaire…

Quand Vallin a cédé la place à Passi la commune croulait sous les dettes…

Période Passi : lorsque Passi fut élu maire, j’avais restructuré l’exécutif. Alors qu’auparavant Vallin occupait tous les postes de présidents de syndicats intercommunaux, j’avais réparti les rôles et j’avais également insisté pour un assainissement des finances communales. Passi m’a donc pris au mot et est passé d’un extrême à l’autre !

Bien sûr les impôts sont restés très élevés. Par le jeu de transferts de dettes vers la CCRS et le fait qu’il n’a quasiment rien fait pendant plus de dix ans, Passi a pu dégager un autofinancement suffisant pour rembourser progressivement les dettes de la commune. Pire même, son équipe est tellement désorganisée que depuis 2001, il dégage systématiquement un excédent de 6 millions d’euros dans la section d’investissement, excédent qu’il reporte d’un compte administratif à l’autre !!!! Or cette somme correspond exactement à la recette fiscale d’une année de la commune ! Une véritable gabegie. Passi a tenté de l’expliquer lors d’un conseil municipal en en donnant la faute aux… services techniques…

Cette équipe est impuissante : sa fainéantise n’a d’égale que sa propension à passer son temps à faire de la propagande pour son image au lieu de s’occuper des affaires de la commune…

L’urbanisme

Dans ce domaine également (pourtant crucial pour l’avenir d’une commune) rien de sérieux n’a jamais été réalisé. Aucune vraie stratégie de développement d’un urbanisme durable n’a jamais été construit ni soumis aux électeurs. Le centre ville est en « restructuration » depuis plus de tente ans (il a commencé en 1970 avec la rénovation du Vieux Givors)…  Le CUCS (Contrat urbains de cohésion sociale) porte encore aujourd’hui un jugement extrêmement négatif sur ce centre-ville : « (...) le quartier se caractérise par un déclin alarmant de l'activité commerciale, la présence d'un nombre important de logements sociaux, une vacance importante du parc de logements privés très dégradés, une paupérisation de la population, une délinquance encore présente (le centre reste le quartier le plus criminogène), et par voie de conséquence un espace urbain peu convivial et désorganisé ... »[1]

Il y a eu la construction du quartier des Vernes (fini en 1976) qui fut plus déstructurant que structurant, qui a même désorganisé la commune et accentué la concentration de misère. Là également la démolition récente de nombreux logements n’est qu’une confirmation de cet échec urbain… Je pourrais également développer sur l’historique de la restructuration de ce quartier, des positions que j’avais prises (début des années 90) et qui n’ont pas été suivies…

Le seul projet urbain un peu stratégique a été celui de Roland Castro en 1988, le projet « banlieues 89 » (déjà ce titre classait Givors comme une banlieue) qui n’avait rien de génial, il n’y avait pas besoin de Castro pour comprendre que la voie structurante de Givors est la nationale 86 !!!

Quant à Passi, il a poursuivi la liquidation volontaire du centre ville par son déplacement vers la gare, projet « urbain » initié et développé par les services techniques des années 80 et 90 dirigés par des communistes.

L’économie et les entreprises

J’ai toujours pensé et déclaré que l’on ne peut pas faire de social sans développer la création de richesses. Or ce n’est pas l’opinion de l’équipe actuellement à la mairie. Sous prétexte de solidarité, ils écrasent d’impôts une petite partie de la population, la moins pauvre de la commune, pour « aider » les plus pauvres. En fin de compte cette politique n’a fait que maintenir la majorité des habitants de Givors dans la pauvreté, avec le départ de toutes les entreprises de Givors. Et ceci n’a pas été une fatalité ou une quelconque volonté politique des gouvernements successifs (d’ailleurs plusieurs entreprises ont fermé sous des gouvernements d’union de la gauche !) mais bien le résultat de la politique des communistes !

Ayant été maire-adjoint chargé des affaires économiques pendant 18 ans je peux témoigner des énormes difficultés que j’ai rencontrées pour que les entreprises se développent à Givors et surtout faire cesser cette hémorragie d’emplois et d’entreprises…

Tout ce que j’ai entrepris a été systématiquement contrecarré par Vallin et ensuite Passi

Malgré la création à Givors d’une antenne de la CCI et de la chambre des métiers, la tentative de créer une association de développement regroupant les élus, les entreprises et les chambres consulaires (l’ADERS dissoute par Passi et Balme), à cause du maintien de la même politique soi disant de « solidarité », l’hémorragie a continué…

La Population

Il n’est pas besoin d’un grand développement pour constater que depuis 1953 la pauvreté n’a cessé de s’aggraver à Givors, fruit d’une politique financière, économique et urbaine développée ci-dessus… Il faut néanmoins insister sur deux points : Passi a abandonné toute gestion de la population en supprimant la commission logement et en confiant la restructuration du centre ville à l’OPAC ; c’est inimaginable de confier une restructuration de centre ville à une société HLM !

A compléter avec :

La Jeunesse

Le « service jeunesse », la Mission locale (MIFIVA) : rompre avec une politique de maintien des jeunes dans leurs difficultés…

Le social

Idem

La culture

Non à une culture élitiste avec la Maison du fleuve Rhône (un gouffre financier qui n’apporte rien à la commune) et qui a laissé le cinéma trois salles de Givors mourir lentement… non à une politique de festivités tout entière tournée vers des objectifs politiciens… Le théâtre, le conservatoire (qui fut une véritable ruine jusqu’à ce que Pierre Vallin (le fils du maire…)  soit nommé à sa direction, la médiathèque dont les boiseries ont failli s’écrouler tant elle a été laissée à l’abandon (elles viennent juste d’être remises en état…),

Etc.

 

Réussir ce que l’équipe sortante n’a jamais réussi à faire :

 

Vaincre la misère

Redonner aux Givordines et Givordins la fierté de l’être…

Rompre définitivement avec l’image négative que présente Givors à l’extérieur[2]

Être heureux à Givors c’est possible !

 

 

 

 



[1] Ce document est signé par le Préfet, les sociétés d'HLM, le directeur de la Mission locale, le Grand Lyon, le Conseil général et la Caisse d'allocations familiales... Il est soumis au conseil municipal en sa séance du 25 juin 2007

[2] L’adhésion au Grand Lyon est très loin d’être suffisante pour atteindre cet objectif… La deuxième mesure importante pour cet objectif est de mettre dehors l’équipe actuelle de la mairie… D’ailleurs cette imagé est préjudiciable aux habitantes et aux habitants de Givors dans leur vie quotidienne, notamment, par exemple, dans la recherche d’un emploi…