Le Conseil d’Etat reconnaît les irrégularités mais ne sanctionne pas

Il rejette les conclusions de Passi

 

Suite à ma requête demandant au Conseil d’Etat d’annuler le jugement du tribunal administratif qui a reconnu les irrégularités commises par M. Passi dans le déroulement de sa campagne électorale des municipales mais n’a pas sanctionné ces irrégularités, demandant d’annuler les élections et de rejeter le compte de campagne de M. Passi, le Conseil d’Etat m’a fait parvenir sa décision.

Le Conseil d’Etat reconnaît les irrégularités commises par M. Passi lors de la campagne électorale mais « compte tenu de l’écart des voix, ces irrégularités n’ont pas été de nature à altérer la sincérité du scrutin ».

Le Conseil d’Etat reconnaît une irrégularité supplémentaire : la signature par M. Passi, deux jours avant le scrutin, d’un protocole d’intention pour la construction de la mosquée en la qualifiant de « manœuvre supposée ».

Le Conseil d’Etat rejette ma requête, le jugement du Tribunal administratif reste donc valable avec sa reconnaissance des nombreuses irrégularités commises par M. Passi.

D’autre part, le Conseil d’Etat rejette les conclusions de M. Passi qui lui demandait de me condamner à lui verser 5000 euros de dommages et intérêts et rejette la demande de M. Passi d’annuler les irrégularités décelées par le tribunal administratif. Par ce rejet des conclusions de M. Passi, le Conseil d’Etat reconnaît le bien fondé de ma requête.

Après ces longues procédures que j’ai menées seul sans l’aide d’un avocat alors que M. Passi avait pris le concours d’un grand cabinet d’avocats lyonnais, je suis satisfait d’avoir fait mon devoir de citoyen et d’avoir ainsi saisi la justice qui a relevé de nombreuses irrégularités commises par M. Passi.

Le Conseil d’Etat, comme le Tribunal administratif, n’a pas jugé nécessaire de sanctionner ces irrégularités invoquant l’écart de voix entre les listes.  Je le regrette.

La prochaine fois M. Passi veillera à ne pas commettre d’irrégularités, car il sait que je serais toujours là pour veiller à ce que le scrutin se déroule dans la plus grande démocratie.

 

Givors, le 19 juin 2009.