Un deuxième tour Royal à Givors

Après avoir donné une claque monumentale à Passi au premier tout en n'accordant que 6,41 % à la candidate du PcF la ville donne une majorité confortable à Royal : 60,17 %. C'est le résultat traditionnel de la « gauche » à Givors, ni plus ni moins.
Les reports de voix des électeurs de Bayrou et de Le Pen se sont mieux fait vers la candidate Royal par comparaison avec ceux qui se sont faits au niveau national.

Quand on regarde les résultats de l'ensemble des communes de la circonscription, il ne fait aucun doute que le siège du député UMP Fenech est assuré pour les prochaines élections législatives. Si une partie des électeurs de droite (notamment, certains qui ont voté Bayrou au premier tour) a tenté de faire échec à Fenech, c'est raté!
Quant à Givors, il faut rappeler avec insistance à Passi et ses acolytes, que c'est Royal qui a obtenu 60 % des voix et pas Passi... Le PcF va-t-il présenter un candidat ou laissera-t-il la voie libre à Balme-Bové (1) (Mr 1%) ? Aux prochaines municipales le PS va-t-il encore laisser le champ libre à Passi (monsieur 6,41 %) emmêlé dans des opérations immobilières ?
Au soir du deuxième tour, j'ai eu quelques discussions avec des électeurs. Plusieurs m'ont demandé quels étaient les estimations au niveau national. Je leur ai dit : 53% pour Sarkozy. Ils avaient l'air à peine déçu, l'un d'eux m'a dit : « Ah ! J'ai eu tort alors de voter Royal... » Des jeunes d'origine Maghrebine ont cru voter Royal contre Passi, « celui qui s'achète un appartement de 150 mètres carrés », ont-ils dit... faisant même la comparaison avec Chirac qui s'est installé dans un duplex luxueux dans un quartier chic de Paris...

Quant à la « compétence » de l'équipe Passi, il faut savoir que le président d'un bureau de vote des Vernes, Lucien Goubelly, a perdu la clé de l'urne. Un acte manqué freudien ?

Givors, le 8 mai 2007



(1) Il faut savoir que Passi a "hérité" du poste de vice président du Grand Lyon laissé vacant au début du mandat par le maire communiste de Vénissieux, André Gérin, qui n'a pas voulu être vice président avec la droite, comme c'est le cas aujourd'hui. Mais René Balme, lui, n'a pas eu ces scrupules, il a démissionné du groupe communiste au Grand Lyon pour protester contre l'attribution de ce poste à PAssi et non pas à lui-même ! Ah les ambitions personnelles des uns et des autres : édifiant !