Septembre 2006 :

La saga de la SCI L’Arc en Ciel

Du COUAC .………

…….. à l’AFFAIRE


Lors du conseil municipal du 25 septembre 2006, le conseil municipal doit se prononcer pour ou contre la participation de la SEM CODEGI à une prise de participation de 50,00 € soit en fait 5 % des parts sociales d’une Société Civile Immobilière dont le nom est :

SCI L’Arc en ciel

Selon ce qu’il est écrit sur le projet de délibération, celui ci est accompagné

du projet des statuts de la « future » SCI L’Arc en ciel.

(Accès au projet de délibération – doc 1-)

En fait, les documents joints au projet de délibération, ne sont plus depuis le 13 mars 2006 un projet. En effet un élu, d’opposition, produira au cours de la séance du conseil municipal les véritables statuts de la SCI L’Arc en ciel. Ces document sont signés, paraphés et tamponnés, en cinq exemplaires, par l’ensemble des actionnaires et par la main de monsieur PASSI pour le compte de la CODEGI.

Les statuts officiels comprennent deux annexes, eux aussi signés par tous les actionnaires le même 13 mars 2006. Ces deux annexes n’accompagnent pas le soit disant « projet » de statuts présenté aux élus.

Les statuts ont été déposés au greffe du tribunal de commerce de Lyon

le 06/04/2006 !

Le 27 septembre, le Progrès, sur le sujet, titre :



Conseil Municipal

un «couac» embarrassant

Denis Ribeyre a accusé le maire d'avoir menti dans un dossier lié à la Codegi.

Tandis que Martial Passi l'assurait de sa bonne foi.

La délibération litigieuse a finalement été retirée


Une BOULETTE. Une erreur grossière a semé le trou­ble lundi soir lors de la séance publique du conseil munici­pal. A l'origine de ce « couac », une délibération sur un pro­gramme immobilier. L'assemblée devait autoriser !a Codegi à entrer dans le capi­tal d'une SCI, dénommée < L'Arc en Ciel ». Une société civile immobilière qui doit réaliser un programme de logements rue Ligonnet. La présence symbolique de la Codegi au sein de la SCI doit permettre au promoteur de négocier dans les meilleures conditions avec des organis­mes prêteurs.La ville de Givors - qui détient 80 %,du capital de la Codegi dont le fauteuil de président revient au maire, Martial Passi - devait donc dire si oui ou non elle approuvait cette participation.

Tout est déjà signé

Rien de bien exotique, certes, mais là où le bât blesse, c'est que tout a déjà été signé, sans même l'aval du conseil muni­cipal. Denis Ribeyre (DVD) brandissait alors les statuts de cette SCI, déjà enregistrée offi­ciellement au greffe du tribunal de commerce de Lyon. «Vous nous mentez, cette société existe depuis mars 2006. Il y a vos initiales en bas de chaque page, votre nom et votre signature », lançait le conseiller d'opposition à l'a­dresse du maire.

Nouveau nom

Martial Passi semblait embar­rassé. Puis répliquait : « Je suis aussi surpris que vous. Je signe des dizaines de parapheurs par jour... et je ne vous auto­rise pas à dire que j'ai menti. On enlève donc cette délibé­ration. La Codegi fera sans ». Point final. La faute donc, aux services administratifs qui auraient fait signer, par erreur, ce document ? C'est en tout cas la thèse défendue par la majorité. Alors que, selon l'op­position, il y a une volonté délibérée... de cacher quelque chose.

Toujours est-il que cette bourde arrive au mauvais moment. Après la vente de son patrimoine locatif social à l'Opac du Rhône, la Codegi est en pleine mutation. Dans les prochaines semaines, elle doit changer de nom... et de locaux. De nouveaux. statuts sont également en prépara­tion.

Exit donc, l'historique socié­té pour la construction et de développement de la ville de Givors. La nouvelle Codegi, qui devrait s'appeler selon cer­taines sources « Givors Déve­loppement », aura deux missions : l'aménagement urbain et la lutte contre l'ha­bitat insalubre et indigne. En attendant aussi la position du Grand Lyon... qui doit, selon Denis Ribeyre, rentrer dès le 1er janvier 2007 dans le capital de cette nouvelle Codegi. Ce que dément for­mellement Martial Passi.

Marien Trompette mtrompette@leprogres.fr



REFLEXIONS :


Le projet de délibération sera retiré par monsieur le maire, soit, mais cela ne règle pas et ne répond pas aux questions que pose une telle situation.

  • Quelle est la validité juridique de cette société civile immobilière, crée sans l’aval de l’actionnaire majoritaire ?

  • Est-il possible de régulariser cette situation à posteriori ?

  • Si la régularisation à posteriori n’est pas possible, qu’en est-il des engagements pris si des engagements ont été pris par cette SCI ?

  • Qu’en est-il des responsabilités de la commune, de la CODEGI, des administrateurs de la SEM au regard des engagements qui peuvent avoir déjà été pris ?

Dans l’article du Progrès, il est rapporté par le journaliste que monsieur le maire retire la délibération de l’ordre du jour et accompagne son geste du commentaire suivant :

… « … la CODEGI fera sans » . 


La CODEGI, fera sans quoi …..?


  • Sans l’accord du conseil municipal pour continuer dans cette aventure immobilière ?

  • Ou sans la SCI L’Arc en Ciel ?


Le 28 septembre, le Progrès, sur le sujet titre :

Après le « couac »,

le grand sermon de Martial Passi


Le maire s’est dit submergé par le nombre de documents à signer quotidiennement mais n’a épargné ni son directeur général,

ni celui de la Codégi qui dit « assumer son erreur »



Si TOUT LE MONDE, savait que c'était l'anniversaire de Martial Passi personne ne se doutait, hier en mairie, que ce serait également la fête de quelques uns de ses colla­borateurs.


Martial Passi : «Si c’est la première fois qu’une telle erreur se produit-ce sera la dernière »


L'affaire de la délibération de constitution d'une SCI déjà... constituée (voir notre édition d'hier) continuait à faire du bruit alors que le premier magistrat ne décolé­rait pas.

Après l'étonnement et quelques premières explica­tions, plus ou moins convaincantes, données à chaud au cours de la séance du conseil municipal, Jérôme Fuentès et Alain Argillier allaient endos­ser leur part de responsabi­lité.

Le premier, en sa qualité de directeur général des services avait reçu le matin même un courrier du maire dans lequel celui-ci confirmait l'er­reur en ces termes : « (...) après vérification il est avéré que les services avaient, par antici­pation au conseil munici­pal, mis ces documents à ma signature (...) ». Le premier effet collatéral sera curieusement une embauche ! « Je vous demande d'engager dès aujourd'hui une procé­dure de recrutement pour renforcer la direction généra­le afin de lire et contrôler, quotidiennement, chacun des multiples documents mis à ma signature », exige le maire

qui explique signer plus de cent cinquante documents par jour. Et qui met en garde : « Si c'est la première fois qu'u­ne telle erreur se produit, je vous informe avec la plus gran­de fermeté, que ce sera égale­ment la dernière. »


D. Ribeyre : « Cela s'est passé de la même manière en 2002 »


Jérôme Fuentès prend sa part de responsabilité « sur la forme » estimant qu'il faut effectivement « un filtre supplémentaire. La direction générale tirera les consé­quences de ce qui s'est passé ». En revanche, il n'y a pas eu, à ses yeux, dysfonctionnement sur la « préparation du conseil municipal ». D'ailleurs, Alain Argillier, direc­teur de la Codégi assume « l'entière responsabilité ». Lui aussi a reçu un courrier du maire qui lui demande des comptes mais aussi de « passer beaucoup plus de temps au contrôle des procédures et des documents que vous mettez à ma signature ». Le directeur plaide à la fois une mauvaise interprétation de la loi et une certaine légè­reté en ayant considéré comme « une régularisation banale » cette prise de parti­cipation de cinquante euros de la Codégi dans le capital de la SCI Arc-en-ciel. Alain Argillier aurait sans doute dû se méfier un peu plus de Denis Ribeyre. Il aurait dû savoir que le conseiller (DVD) d'opposition municipale éplu­che chaque dossier. C'est sans doute le seul à passer autant de temps à cette tâche. Mais aussi qu'il sera le 10 octobre au tribunal correctionnel pour une affai­re de diffamation initiée par les groupes politiques de la majorité municipale mais aussi par... la Codégi. Et M. Ribeyre d'affirmer : « Ce n'est pas la première fois que cela se produit. Cela s'est passé de la même manière pour la modification des statuts de la Codégi en 2002...» La première conséquence de cette affaire sera juridique avec la sortie de la société d'éco­nomie mixte de cette SCI, le projet immobilier de la rue Jean-Ligonnet pouvant alors tomber à l'eau si la Caisse d'Épargne décidait de ne plus suivre.

Quant au maire, il devrait réunir, la semaine prochaine, ses chefs de service pour quelques rappels à la vigi­lance.


Patrick Veyrand pveyrand@leprogres.fr




Trois jours après la découverte de l’existence des statuts de la fameuse SCI L’Arc en Ciel, les « Coupables » sont identifiés, l’un d’entre eux dit « assumer son erreur ».

Il n’y a toujours aucune réponse aux questions que pose l’ambiguïté de cette situation.

Quelles est la validité des engagements pris, par qui et comment seront assurées les responsabilités en cas de nécessité, etc…. ?


Le 29 septembre, le Progrès, sur le sujet, titre :

Politique municipale :

le calme avant la tempête ?


Si Denis Ribeyre (DVD) déposera deux plaintes suite au « couac » du conseil municipal de lundi, les élus de la majorité restent pour l’instant, silencieux.


La journée politique n’a été calme qu'en apparence, hier à Givors. Car l'apaisement n'est justement pas revenu après l'épisode du conseil municipal, lundi (lire nos éditions précédentes) et cette délibération de constitution de SCI, déjà constituée. En coulisses, l'affaire fait du bruit. Tant du côté de l'Hôtel de ville qu'au sein, ou en périphérie de la CODEGI.

Même si personne ne souhaitait vraiment s'exprimer. Et alors que les groupes de la majorité municipale se montraient aussi muets qu'« officieuse­ment » agacés par la tournu­re des événements, certains de leurs élus ayant toutefois demandé un supplément d'ex­plications au maire.

La mise en garde de Martial Passi envers deux de ses colla­borateurs et l'annonce d'une réunion de ses chefs de services ont inévitablement provoqué des réactions dans les couloirs de la mairie. Des propos jugés durs par certain.


Deux plaintes seront déposées

Denis Ribeyre (DVD), qui leva le « lièvre » lundi, n'entendait pas pour sa part s'arrêter en chemin. Il annonçait son inten­tion de déposer deux plain­tes contre X. L'une, pour faux en écriture publique concernera la délibération sur la constitution de la SCI présentée lundi au conseil municipal. L'autre, pour faux en écriture privée sera relative aux statuts déposés en avril 2006 auprès du tribunal de commerce de Lyon. Le conseiller municipal d'op­position expliquait au^i vouloir s'adresser au préfet pour « qu'il prenne toutes initiatives pour faire rétablir la confiance dans l'administration de la commune… » Le même Denis Rihevre souhaitant par ailleurs « la tenue d'un conseil munici­pal extraordinaire préalable à une assemblée générale de la Codégi...».

Épiphénomène, erreur, faute grave ? Difficile aujourd'hui de mesurer les conséquences de ce «couac». Une aubaine pour l'opposition municipale. Et sans doute un dilemme pour la majorité.

PV




Sera déposé par l’élu d’opposition une plainte pour FAUX en écriture publiques.

(cela concerne le projet de délibération présenté au conseil municipal)

Il sera aussi déposé par l’élu d’opposition une plainte pour FAUX en écriture privée.

(cela concerne les statuts de la SCI déposés en Avril 2006 au greffe du tribunal de commerce)


Le 30 septembre, le Progrès, sur le sujet titre :


Affaire de « L’Arc en ciel »:

Martial Passi contre-attaque


Dans un communiqué diffusé hier, le maire de Givors fustige

le comportement de Denis Ribeyre. 

« Monter en épingle de prétendues affaires est pour lui un moyen d’exister »,

déclare Martial Passi


L’AFFAIRE DE « L’ARC EN CIEL » acte 3. Dans un communiqué rendu public hier, le maire de Givors passe à l’offensive en reprochant à Denis Ribeyre d’instrumentaliser toute cette histoire.

« Il annonce vouloir saisir la justice. Je ne peux que l’encourager à le faire »

Rappelons que jeudi, le conseiller municipal (DVD) a porté plainte contre X pour « faux en écritures privées et publiques ».

Denis Ribeyre souhaite que la justice fasse la lumière sur la délibération examinée lundi soir en conseil municipal. Délibération, finalement reti­rée, qui prévoyait la création d'une SCI... déjà constituée depuis avril 2006 (lire nos précédentes éditions). D'après le maire, tout ce jeu n'en vaut pas la chandelle. « La direction de la Codégi a fait une erreur administrative », reconnaît Martial Passi. Un point, c'est tout. Pour le reste, il s'agit selon lui, de manœu­vres politiciennes ourdies par l'élu de l'opposition. « A grands renfort de publici­té, il annonce vouloir saisir la justice. Je ne peux que l'encourager à le faire, et, cette fois, à aller au bout de la procé­dure, lui qui depuis des années nous fait des annonces iden­tiques sans jamais les concrétiser », ironise le premier magistrat de la commune.

«Gesticulations»

Avant d'enfoncer le clou : « L'objectif de M. Ribeyre est de bloquer tous les projets givordins (...) Monter en épin­gle de prétendues affaires est pour lui un moyen d'exister. Ça n'est pas glorieux mais c'est malheureusement ainsi et cela donne une image déplorable de la vie politique. Le fait que le conseiller municipal UMP n'habite pas Givors n'est certainement pas une circons­tance atténuante ». Bref, circulez, il n'y a rien à voir. A part, « les gesticulations et élucubrations de M. Ribeyre ». De son côté, l'intéressé reste sur ses positions. « Aujourd'hui, Martial Passi se ridiculise. Il peut gesticuler, ces gamineries ne changeront rien à la gravi­té des faits. Cela démontre qu'il n'est pas à la hauteur de ses fonctions », réagit Denis Ribeyre. Sur le plan pénal, le parquet a pris connaissances hier des deux plaintes déposées. Fin - provisoire - de l'épi sodé?

M.T


Le « COUAC » du lundi, est devenu

le Samedi suivant

« L’AFFAIRE de L’ARC en CIEL »


Le 05 Octobre, le Progrès, sur le sujet titre :


Roger Fréty réclame la démission

du directeur de la Codégi


Estimant qu’Alain Argillier a menti dans l’affaire de la SCI « L’Arc en Ciel » les Verts demandent des éclaircissements et le départ du directeur de la Codégi


La codégi s'installe aujour­d'hui dans de nouveaux locaux. Roger Fréty va plus loin, proposant; au nom des trois élus Verts, qu'elle change de directeur.

Pour l'élu des Verts, Alain Argillier est le responsable du « couac » du conseil munici­pal du 25 septembre (lire nos précédentes éditions). Un « incident » qui a déjà valu un sérieux avertissement du maire en direction de son directeur des services Jérôme Fuentes, et d'Alain Argillier. Mais après une dizaine de jours de silence, et sans vou­loir trahir des ;« secrets », le conseiller municipal écolo­giste est le premier à évo­quer la commission générale du 18 septembre. Réunion permettant traditionnelle­ment aux élus de la majorité de prendre connaissance des dossiers une semaine avant un conseil municipal.

Mensonge par omission

Ce jour-là, la délibération sur la SCI « L'Arc en ciel », au cœur de la tourmente aujour­d'hui, a été longuement évo­quée. Au point de contraindre Martial Passi à prendre son téléphone. « Le maire nous a dit qu'il ne comprenait pas cette délibération. Il a décidé d'appeler Alain Argillier », raconte Roger Fréty. Une conversation diffusée dans la salle du conseil.

Roger Fréty demande au maire « d’inviter le directeur de la Codégi à tirer toutes les conséquences de ces actes et à lui présenter sa démission »

Aujourd'hui, l'élu estime que le directeur de la Codégi « a menti par omission. Jamais il n'a dit que cette délibération concernait une régularisa­tion ». A savoir la constitution d'une SCI en fait... déjà cons­tituée. Et de poursuivre, « nous avons été trompés par quel­qu'un qui ne pouvait ignorer l'erreur ».

Roger Fréty demande donc au maire « d'inviter le directeur de la Codégi à tirer toutes les conséquences de ses actes et à lui présenter sa démis­sion ».

Le conseiller municipal, qui déplore un « grave discrédit sur l'ensemble des élus de la majorité municipale », ne sou­haite pas, dans l'état actuel des choses, faire partager la responsabilité par d'autres. « II est vraisemblable et plau­sible que la responsabilité de l'exécutif communal ne soit pas engagée », estime-t-il. Raymond Combaz (PCF) trouve « disproportionnée » la réaction de Roger Fréty. « Je regrette l'incident. Mais cer­tains veulent s'en servir pour régler des comptes ». L'élu communiste joue plutôt l'a­paisement. « La critique est facile. Il faut toujours chercher à améliorer notre travail, mais seuls ceux qui ne font rien ne se trompent pas...». Etonnés de la proposition de déli­bération, le 18 septembre, les élus socialistes indiquent avoir demandé à « la Codégi et à là direction générale des services de faire les vérifica­tions nécessaires ». Estimant avoir été invités à « statuer sur une délibération dont la forme était trompeuse, ils deman­dent au maire «... de tirer toutes les conséquences que cela implique.... et de faire reformuler cette délibération. Afin que nous puissions la voter de façon adéquate au prochain conseil et que le projet aille de l'avant...». Un projet pour l'instant dans l'impasse.

Patrick Veyrand et Marien Trompette



Les premiers effets collatéraux de cette « AFFAIRE » font jour… !

Mais toujours pas de réponses aux questions que pose cette situation… !




Au cours de cette semaine d’automne 2006,

il y aura un petit billet empreint de bien de sagesse


BILLET

Adopté!

Qu'un directeur de société d'économie mixte soit rappelé à l'ordre est une chose.

Qu'un directeur des services soit contraint d'endosser sa part de responsabilité procède de la même logique. Les élus doivent-ils pour autant garder le silence ? Eux qui ont accès aux dossiers avant les séances du conseil municipal ? Dans l'affaire de la SCI « LArc en ciel », certains conseillers, notamment les administrateurs de la Codégi, auraient pu lever le lièvre avant que celui-ci ne vienne remplir la besace du leader de l'opposition. A Givors, comme dans la plupart des communes, le conseil municipal se transforme parfois en chambre d'enregistrement. Comme si la moindre des discussions dans une majorité était forcément synonyme d'une remise en cause des alliances politiques. Pourtant, certains sont bien montés au créneau pour dénoncer la légèreté des conseillers généraux ayant donné un avis positif pour l'éventuelle implantation d'un incinérateur à Loire sur Rhône. Pour leur défense, les élus départementaux avaient plaidé l'erreur, la mauvaise interprétation d'un texte, un 'manque d'information. Aucun n'avouant avoir plus pensé, ce soir là, à leurs toutes proches vacances. En la matière, les « professionnels » de la politique ont montré la voie. ..à ne pas suivre. On a tous en tête ces hémicycles vides au moment de voter une loi engageant la France ou ces députés passant du somme à la sieste, sur les bancs du Palais Bourbon. L'embauche d'un nouvel administratif à la mairie de Givors permettra certes de se doter d'un «filtre» supplémentaire. Pour éviter les erreurs de procédure mais pas forcément pour étudier le fond de délibérations qui resteront et engageront toujours leurs signataires : les élus.


Patrick Vevrand


Par contre, nous sommes sans réponses aux questions

que pose cette situation… !


Pourtant, il faut savoir que la SCI « l’Arc en Ciel », n’est pas le seul projet de ce type envisagé par la CODEGI.

En effet les Conseils d’Administration des 25/01/2006 et 16/06/2006 font apparaître le projet d’une autre « SCI »,


la SCI GAMBETTA,


dans laquelle la CODEGI serait associée avec

( PBC / LUCIDI )

- Promoteur du « Pavillon de l’Orangerie » -


(Accéder au projet de la SCI Gambetta présenté en CA de la CODEGI 25/01/2006 –doc 2-)

(Accéder au projet de la SCI Arc en Ciel présenté en CA de la CODEGI 25/01/2006 –doc 3-)

(Accéder au rapport du conseil d’administration de la CODEGI 16/06/2006 – doc 4-)