Association de Défense des Contribuables Givordins

 

 

 


Le projet de raccordement ferroviaire de Givors :

 

Coût 23 Millions d’euros, financé à 80% par les contribuables de la région, du département du Rhône, du Grand Lyon et de St.Etienne Métropole. D.U.P du 28 Janvier 2005.

Particulièrement impactant pour la ville, ce barreau ferroviaire n’éviterait qu’un certain nombre de cisaillements, seulement à la descente pour les trains qui viennent de la rive gauche par le ‘’pont de la Méditerranée’’, et vont se raccorder à Givors sur la ligne de Nîmes via la rive droite du Rhône.

 

Pour justifier ce ‘’barreau ferroviaire’’, depuis  2002, RFF et le Maire de Givors nous expliquent que cela est rendu nécessaire à cause du développement du cadencement TER voyageurs entre St. Etienne et Lyon, car actuellement, lorsque les trains de marchandises, en provenance de la rive Gauche du Rhône, doivent attendre que la voie soit libre pour la cisailler à Givors et aller se raccorder sur la voie de Nîmes ils bloquent les trains de voyageurs qui sont derrière eux et perturbent ainsi le trafic voyageurs du nœud ferroviaire Givordin, d’où l’idée de RFF de ce shunt à Givors…

 

- Autre problème, si on rouvrait la ligne Givors-Nîmes aux services voyageurs on se retrouverait, à la montée, avec les mêmes problèmes de cisaillement et de gêne pour les trains voyageurs qu’actuellement pour les trains à la descente.

 

 

S’il ne s’agissait que d’améliorer à Givors le cadencement des TER voyageurs entre Lyon et St.Etienne,  l’aménagement d’une voie de garage qui existe à Givors Canal et qu’il convient d’adapter pour permettre, à la descente, aux trains de marchandises de stationner en attente de voie libre afin de pas gêner la circulation des trains voyageurs, serait une solution efficace et à moindre coût…

 

- Conclusions, sauf à s’inscrire dans le tracé sud du Contournement Fret Ferroviaire de l’agglomération Lyonnaise et en être une pièce maîtresse, ce qui est une évidence.  Pour preuve, sous la pression des élus et d'associations de riverains, et malgré les déclarations du nouveau préfet, ce dossier semble pour l'instant au point mort.

 

Sachant que des habitants riverains du futur tracé, notamment rue Victor Hugo, qui avaient accepté le principe de l'indemnisation sont depuis sans nouvelle, certains ne pouvant plus louer des locaux inclus dans la procédure d'expropriation, nous les invitons à adresser un courrier recommandé à RFF en exigeant la prise en compte de ce '' manque à gagner''

 

Nous soulignons toutefois que la DUP (Déclaration d'Utilité Pubique) de 2005 imposait que toutes les procédures d'expropriation soient faite au plus tard le 28 Janvier 2010... on est en Janvier 2011 et ce n'est pas terminé... FAUT-IL UNE NOUVELLE PROCEDURE ? On peut légitimement le penser.

 

Givors ; le 9 janvier 2011

 

 


 

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